L’Union Européenne en details

L’Union européenne (UE) est composée de 28 États membres. Chaque État membre est soumis aux traités fondateurs de l’union et est donc soumis aux privilèges et obligations de l’adhésion. Contrairement aux membres de la plupart des organisations internationales, les États membres de l’UE sont soumis à des lois contraignantes en échange d’une représentation au sein des institutions législatives et judiciaires communes. Les États membres doivent convenir à l’unanimité que l’UE doit adopter des politiques en matière de défense et de politique étrangère.

En 1957, six Etats fondateurs ont fondé la Communauté économique européenne, prédécesseur de l’UE (Belgique, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas et Allemagne de l’Ouest). Les autres États ont adhéré lors des élargissements ultérieurs. Le 1er juillet 2013, la Croatie est devenue le plus récent État membre de l’UE. Pour adhérer, un État doit satisfaire aux exigences économiques et politiques définies par les critères de Copenhague, qui exigent d’un candidat qu’il dispose d’un gouvernement démocratique et libre du marché, assorti des libertés et des institutions correspondantes, et le respect de l’État de droit L’élargissement de l’Union est également subordonné au consentement de tous les membres existants et à l’adoption par le candidat de l’acquis communautaire.

Il existe des disparités dans la taille, la richesse et le système politique des États membres, mais tous ont des droits égaux. Alors que dans certaines régions, le vote majoritaire a lieu là où les grands États ont plus de voix que les petits, les petits États ont une représentation disproportionnée par rapport à leur population. Aucun État membre ne s’est retiré de l’UE ou n’ a été suspendu, bien que certains territoires dépendants ou zones semi-autonomes aient quitté l’UE. En juin 2016, le Royaume-Uni a organisé un référendum sur l’adhésion à l’UE, ce qui a permis de recueillir 51,89% des suffrages exprimés en faveur du départ. Le Premier ministre Theresa May a invoqué l’article 50 le 29 mars 2017 pour lancer officiellement le processus de retrait.

Notez que:

  • La langue turque n’est pas une langue officielle de l’Union européenne.
  • Chypre du Nord n’est pas reconnue par l’UE, elle fait donc partie de jure de la République de Chypre et de l’UE, mais elle échappe de facto au contrôle des deux entités et fonctionne en tant qu’État indépendant reconnu uniquement par la Turquie
  • Octobre 1990: les Etats constitutifs de l’ex-République démocratique allemande ont adhéré à la République fédérale d’Allemagne, devenant automatiquement membres de l’UE.
  • La langue luxembourgeoise n’est pas une langue officielle de l’Union européenne.
  • Les langues co-officielles dans leurs territoires respectifs sont le basque, le catalan/valencien et le galicien. Contrairement aux autres langues régionales, un accord entre l’Espagne et le Conseil de l’Union européenne autorise leur utilisation dans les institutions de l’UE. Toutefois, aucune de ces langues n’est une langue officielle de l’Union européenne.
  • Les territoires continentaux des Etats membres de l’Union européenne (Communautés européennes avant 1993), animés par ordre d’adhésion.

Selon les critères de Copenhague, l’adhésion à l’Union européenne est ouverte à tout pays européen qui est une démocratie libérale, stable et libérale du marché, respectueuse de l’État de droit et des droits de l’homme. En outre, il doit être disposé à accepter toutes les obligations de l’adhésion, telles que l’adoption de toutes les lois précédemment convenues (les 170 000 pages de l’acquis communautaire) et le passage à l’euro. Outre l’élargissement par l’ajout de nouveaux pays, l’UE peut également s’élargir en intégrant plus étroitement les territoires des États membres qui ne font pas partie de l’UE (par exemple, en ce qui concerne la dissolution des Antilles néerlandaises) ou par un territoire d’un État membre qui avait précédemment fait sécession puis réintégré (voir retrait ci-dessous).